A l'Ouest, rien de nouveau

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Enfer Premiere Guerre mondiale

Paul Bäumer, Albert Kropp, Franz Müller et Ludwig Behm sont de jeunes hommes qui vivent dans le nord de l'Allemagne en 1917. Ils rêvent de s'engager dans le service militaire et de participer à la Première Guerre mondiale en cours pour l'Empire allemand.

 

Peu de temps après, l'idée d'un combat héroïque est mise à rude épreuve sur le front occidental à La Malmaison, car les batailles sont un enchaînement sans fin de souffrances humaines et de pertes interminables.

 

D'apres le livre d'Erich Maria Remarque

Les intrigues de ce film de guerre sont basées sur le livre éponyme écrit en 1928 par l'écrivain Erich Maria Remarque, qui a lui-même passé un mois dans les Flandres pendant la Première Guerre mondiale et a écrit ce roman fictif onze ans plus tard en adoptant le point de vue de Paul Bäumer.

 

Même si l'écriture est inventée, elle est basée sur des récits de soldats blessés qu'il avait rencontrés à l'hôpital militaire. Dès 1930, l'histoire a été adaptée au cinéma par Lewis Milestone et un téléfilm américano-britannique du même nom a été réalisé en 1979.

 

L'absurdite de la guerre resumee

En tant que spectateurs, nous savons d'avance que l'histoire ne se terminera pas bien. Pendant les deux heures que dure l'expérience cinématographique, nous prenons donc conscience de ce à quoi nous nous attendions avec un horrible pressentiment, au point que certains pensent à quitter la salle de cinéma.

 

L'accent mis sur les contrastes de l'événement créatif est impressionnant. On perçoit la nature silencieuse, à proximité de laquelle les champs de bataille sont creusés à l'infini par la force des armes. Les autorités militaires se nourrissent somptueusement, tandis que les simples soldats sont affamés et doivent voler de la nourriture.

 

Focus sur les soldats ordinaires

Les quatre amis Paul, Albert, Franz et Ludwig sont présentés de manière intensive. S'y ajoutent les fidèles compagnons d'armes Tjaden et Stanislaus. Dans le tumulte de la guerre, les hommes ne se préoccupent bientôt plus que de savoir où trouver à boire et à manger, car la malnutrition rend l'endurance de plus en plus pénible.

 

Outre les terribles conflits avec l'ennemi français de l'autre côté de la ligne de front, le quotidien des soldats est également marqué par l'ennui pendant les pauses entre les batailles, la nostalgie de la maison et des petits plaisirs. De plus, la vue et la compagnie des femmes manquent aux hommes.

 

 

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La capitulation n'est qu'une question de temps

Pour le ministre Matthias Erzberger (joué par Daniel Brühl, photo), les pertes indiquent très tôt que l'Empire ne peut pas gagner la guerre. Mais la fierté de l'armée ne permet pas encore de capituler, de sorte que davantage de souffrances sont programmées de tous les côtés.

 

Le film laisse déjà entrevoir la fin de la République de Weimar et l'émergence de la dictature nazie, qui n'est pas encore présente dans la source originale. D'aucuns trouveront cela incorrect, mais il obtient ainsi un niveau politique qui est intéressant, en s'écartant quelque peu de la sobriété austère de l'original.

 

 

Musique et son

Sur le plan musical, le compositeur Volker Bertelmann s'est montré très discret afin de préserver la sobriété. Seul un thème discret avec un grondement effrayant a été ajouté.

 

Les bruits sont en revanche très précis et réussis. Armes, machines, explosions - tout est extrêmement réaliste et renforce l'horreur de manière intense.

 

Points critiques

Le final est dramatisé à l'excès et semble un peu kitsch dans son approche sobre. En réalité, la fin de la Première Guerre mondiale s'est avérée plus complexe.

 

Certes, toutes les technologies présentées dans le film existaient réellement à l'époque, mais elles n'étaient pas utilisées dans la configuration montrée. De plus, l'armée française était encore marquée par la ségrégation raciale et n'était pas multiculturelle à l'époque.

Qu'est-ce qui a ete reussi ?

Des décors et des costumes fantastiques

Les acteurs sont très bien distribués et s'expriment dans un langage approprié

Superbe contraste entre la beauté des décors et la laideur de la guerre.

 

Resume

Si vous êtes prêt à affronter l'horreur, vous aurez droit à un excellent drame de bataille.

 

J'ai regardé de nombreuses épopées de guerre et toutes offrent généralement, en plus de la thématique anti-guerre dissuasive, un élément d'aventure et d'engagement héroïque.

 

Ainsi, en 1917, le caporal Blake décrit son avancée audacieuse avec un message au colonel Mackenzie et Dunkerque l'aide apportée par de nombreux capitaines aux soldats et aux civils en détresse.

 

A l'Ouest rien de nouveau renonce à tout cela et ne montre sans fioritures que tous les terribles phénomènes que la guerre entraîne. Même si la représentation historique n'est pas tout à fait exacte, cela sert de formidable mémorial contre les massacres inutiles.

 

Acteurs

Le choix des acteurs est excellent. Alors que les trois jeunes acteurs principaux sont originaires du nord de l'Allemagne, on reconnaît facilement dans la version originale allemande que Daniel Brühl incarne un Souabe avec le personnage de Matthias Enzberger ou qu'Edin Hasanovic incarne un Berlinois ou un Brandebourgeois avec Tjaden.

 

Peu de stars se distinguent. Outre Daniel Brühl et Devid Striesow (dans le rôle du général Friedrichs), on connaît Aaron Hilmer comme acteur principal de la série «Luden - Les rois de la Reeperbahn». Dans ce film, Albrecht Schuch rappelle Götz George, à mon avis. Les actrices sont très rares, ce qui est historiquement correct pour l'époque de la guerre.

 

Charles Morillon, qui maîtrise parfaitement les deux langues, a incarné le capitaine Paul Lepèrche. La légende du théâtre Thibault de Montalembert joue également le rôle du Maréchal Ferdinand Foch.

 

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